Afterworlds de Scott Westerfeld

te succomber

 

fiche-technique

Titre : Afterwolrds

Auteur : Scott Westerfeld

Genre : Jeunesse, Fantastique

Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Date de parution : 05/03/2015

Nombre de pages : 670 pages

Nombre de tomes : 1

Prix : 18.90 €

résumé

Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l’université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, « Afterworlds ». L’histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.
Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l’effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé… Et rencontrer le garçon de ses rêves…

note

2

mon-avis

J’avais vraiment hâte de lire ce livre car Scott Westerfeld est un auteur que j’apprécie tout particulièrement. Je vous recommande d’ailleurs ses différentes séries (Uglies, Midnighters, Leviathan). J’avais donc de grosses attentes concernant ce roman. Dire que je ne l’ai pas aimé du tout serait un mensonge, mais j’ai été déçue par ma lecture. Il m’a manqué ce petit « truc » spécial que je retrouve normalement dans les livres de cet auteur.

Le roman contient en réalité deux histoires bien distinctes. D’un côté, on suit Darcy, une jeune écrivaine partie à l’aventure à New York. Elle arrive dans cette nouvelle ville, découvre le monde de l’édition, rencontre d’autres auteurs ; elle a quelques mois pour corriger son roman et en écrire la suite. De l’autre, on fait la connaissance de Lizzie, le personnage principal du premier roman de Darcy. Lizzie est la seule survivante d’un attentat dans un aéroport. Elle a réussi à rester en vie en faisant la morte, mais elle est alors passée dans l’envers du décor, une dimension où l’on peut voir les fantômes et se déplacer à son gré. Elle peut désormais voir tous les fantômes qu’elle croise et basculer quand elle le souhaite dans l’envers du décor. À chaque chapitre, on alterne entre les points de vue des deux jeunes filles. C’est un peu difficile de rentrer dans l’histoire au début à cause de cette alternance (il n’existe aucun lien entre les deux histoires excepté le fait que celle de Lizzie est écrite par Darcy), mais on s’habitue au fur et mesure des pages. J’ai d’abord préféré suivre les aventures de Darcy, ensuite j’ai accroché de la même manière aux deux narrations. J’ai bien aimé la mise en abîme du livre, le fait que l’on en apprenne plus sur ce que les éditeurs demandent à leurs auteurs. On voit bien que Darcy doute de ses capacités en tant qu’auteur, qu’il ne suffit pas de voir son manuscrit acheté par une maison d’édition pour être sûr qu’un roman voit vraiment le jour. J’ai aussi trouvé que la relation gay qu’elle entretient avec une autre jeune auteure était bien menée, et surtout exposée comme totalement normale (pas de réflexion sur les couples homosexuels). Malheureusement, je ne me suis pas vraiment attachée à Darcy, ni à sa petite amie Imogen (que je ne voyais pas comme une personne très agréable à vivre). Lizzie m’a plus convaincue en tant que personnage, elle essaie de faire de son mieux, d’écouter ses sentiments, de faire ce qu’elle croit juste. Le côté fantastique, l’univers des fantômes était assez sympa dans son histoire, même si j’ai eu du mal à définir totalement ce qu’étaient les fantômes : ils sont censés n’être là que grâce aux souvenirs des vivants, mais ils semblent quand même avoir une vie propre. Malgré le côté sympathique et le fait que j’ai apprécié suivre les deux histoires en parallèle, j’ai eu l’impression de rester en retrait de ce qui se passait, je ne me sentais pas concernée. Pire que cela, je n’avais pas spécialement envie de savoir la suite, j’aurais très bien pu refermer le livre sans en connaître la fin, je pense que celle-ci ne m’aurait pas manqué.

En revanche, j’ai trouvé intéressant de lire les remarques de Darcy sur son livre et les changements qu’elle souhaite y apporter et en même temps découvrir l’histoire de ce même livre. De plus, l’auteur a pris soin d’adopter un style différent selon le point de vue de l’histoire, comme si l’on lisait du Scott Westerfeld pour les chapitres sur Darcy, et du Darcy pour ceux sur Lizzie.

Je ne sais si je dois recommander ce livre ou non. Les amateurs des romans de Scott Westerfeld voudront probablement se forger leur propre avis, ceux qui ne le connaissent pas devraient plutôt se lancer dans un autre de ses romans.

Cette chronique figure également sur le blog foxyreader

Afterworlds de Scott Westerfeld

afterworlsTitre : Afterworlds

Auteur : Scott Westerfeld

Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Prix : 18.90€

Résumé : Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l’université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, « Afterworlds ». L’histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l’effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé… Et rencontrer le garçon de ses rêves…

Note : 19/20

pocket jeunesse

J’avais déjà ma photo partout dans les journaux. Lizzie Scofield, l’unique survivante, la fille qui était revenue à la vie. Mon histoire avait quelque chose de réconfortant, je suppose, la seule lueur positive au milieu de ce cauchemar. Comme symbole d’espoir, on avait pourtant connu mieux. Les sutures au front me démangeaient, je sursautais au moindre bruit et je n’avais pas changé de chaussettes depuis trois jours. On n’arrêtais pas de s’extasier sur ma chance. Mais si j’en avais eu tant que ça, n’aurais-je pas pris un autre vol ? Je n’avais pas voulu lire les journaux, et les infirmières s’empressaient de fermer la porte chaque fois qu’une radio ou une télé  beuglait à proximité de ma chambre, mais je n’avais pas réussi à échapper aux infos. Tous ces récits concernant les autres passagers, tous ces gens que je ne connaissais pas, qui ne faisaient que transiter dans un aéroport; voilà que tous les détails de leur vie – leur destination, les enfants qu’ils laissaient derrière eux, leurs projets interrompus – faisaient les gros titres. Travis Brinkman, le garçon qui avait essayé de résister, était déjà un héros, grâce aux images d’une caméra de surveillance. Le reste du monde avait soif de tout connaître des morts; je n’étais pas prête à entendre leurs noms. Personne ne savait pas grand chose des terroristes. Ils étaient liés à une secte quelque part dans les Rocheuses, mais les chefs de la secte avaient nié toute responsabilité  ou connaissance de leurs projets. Les tireurs avaient été abattus dans l’assaut – sans qu’ils aient laissé aucune note, aucun manifeste, aucun indice. L’objectif premier du terrorisme n’était-il pas de faire passer un message, quel qu’il soit ? À croire qu’ils avaient agi  par simple penchant pour la mort.

Mon avis : Pour commencer, nous suivons deux histoires et donc deux héroïnes différentes : Darcy, une jeune Indienne vivant à Philadelphie qui écrit un roman et Lizzie l’héroïne de ce roman. Ces deux histoires sont très différentes l’une de l’autre mais ont les apprécient de la même manière. Ces histoires se déroulent avec fluidité donc le roman se lit agréablement vite. Je ne m’attendais absolument pas à ce genre d’histoire d’amour pour Darcy, mais justement l’auteur n’a aucuns préjugés sur les femmes qui s’aiment. Celle de Lizzie n’est pas ce que j’appellerais une histoire d’amour à proprement parler mais elle est agréable, sans pressions.

Dépassons le stade des histoires d’amour, puisqu’il n’y a pas que ça, j’ai beaucoup aimer l’histoire de Darcy non seulement avec sa famille mais aussi avec Imogen, et les autres écrivains, j’ai toujours rêvé de devenir une grande écrivaine, malheureusement je ne suis pas aussi douée que Darcy même si c’est Scott Westerfeld qui a tout  penser, pour cela je le félicite car il est déjà « difficile » de trouver une histoire et de la rendre crédible alors deux ? Je n’ose même pas imaginer tout le travail que cela représente. J’ai quand même, cependant beaucoup plus aimer l’histoire de Lizzie, elle intrigue le lecteur à chaque chapitre fini, certains passages du livre sont un peu effrayants, puisque l’on parle de fantômes notamment les passages avec le vieux monsieur.

Au niveau de la mise en page du livre , j’ai beaucoup aimé cette alternance entre la goutte d’eau remplie ( qui fait référence à une larme)  pleine et celle vide en fonction des chapitres donc la vide pour Darcy et la pleine pour Lizzie, qui d’ailleurs a elle même une cicatrice en forme de larme sur le visage, je vous épargne les détails puisque sinon ce serait spoiler, alors coïncidence ou est-ce fait exprès ? Je ne sais pas vous mais en tout cas j’aime beaucoup, en plus pour ne pas se perdre et toujours savoir dans la peau de quel personnage nous sommes, en haut des pages est marquer le prénom du personnage du chapitre en cours, bon alors là ma phrase ne veut rien dire mais je pense que vous avez tous compris.

Je ne pense pas qu’une suite est prévue pour ce roman et c’est bien dommage, ça aurait été génial de découvrir ce qui arrive aux personnages par la suite. Cela a été un coup de cœur  pour moi !