Delirium, tome 1 de Lauren Oliver

delirium

fiche-technique

Titre : Delirum tome 1

Auteur : Lauren Oliver

Genre : Science-fiction, Jeunesse

Maison d’édition- collection : Hachette romans – Black moon

Date de parution : 02/02/2011

Nombre de pages : 456

Nombre de tomes : 3 ( + 4 Hors Series )

Prix : 17.75 €

résumé

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes… « Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

note

3

mon-avis

hachette romansL’amour, le plus fatal des maux mortels : il vous tue, que vous soyez ou non contaminé. Non, ce n’est pas exactement ça. L’exécuteur et l’exécuté. Le bourreau. La lame. Le sursis de dernière minute. Le souffle court. Le ciel au-dessus de nos têtes. Le salut. L’amour : il tue, mais il sauve aussi.

J’avais déjà tenté de lire « Delirium » il a des années, dans mes premières années de lecture plus précisément et, comme vous le savez, je n’étais pas vraiment ouverte à d’autres genres que le bit-lit. Il a donc été très dur de le lire et j’ai abandonné au bout de trois chapitres. Maintenant que tout ceci a changé, je me suis dit que ce serait l’occasion de le lire.

Au début j’ai eu un peu de mal à m’accrocher à Léna, elle doute toujours de tout et a du mal à « se lâcher », bon, vu le Gouvernement, c’est un peu normal, il inspire la peur. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à m’attacher à elle dans la totalité de ma lecture, en vérité. Je ne sais pas trop ce qui me dérange le plus , est-ce sa personnalité ou sa façon de vivre qui m’empêche de l’apprécier ? Je me pose quand même la question car il est rare que je déteste le personnage principal. Par contre avec Hana, j’ai de suite accroché, elle a cette joie de vivre et ce goût de liberté qui est contagieux ! Je pense qu’Hana serait le genre de fille avec qui je pourrais être amie. Je l’ai parfois détestée, non mais Oh ! On ne lâche pas sa meilleure amie de toujours sous prétexte qu’elle a peur d’être libre !

Je dois dire que Delirium m’a plutôt plu. J’ai beaucoup aimé retrouver à chaque début de chapitre des passages du livre des trois S dont on nous parle souvent. Je m’attendais à ce que Léna subisse l’opération la guérissant de l’Amor deliria nervosa très tôt dans ma lecture voire quasiment au début mais c’est en fait l’inverse qui se produit. Ça ne m’a pas dérangée mais j’aurais cependant préféré voir l’inverse se produire, histoire de voir comment les choses aurait pu évoluer avec une Léna immunisée. Toutefois, je comprend pourquoi « Delirium » m’avait tant déçue à l’époque , ce n’était pas seulement lié au genre de livre que je lisais avant, il y a beaucoup de longueurs et de descriptions. Encore maintenant cela me dérange, j’avais l’impression d’assister à un exposé et non de lire un bouquin. Finalement, l’action que l’on attend tout au long du roman finit par pointer le bout de son nez vers la fin.

L’histoire m’a tout de même plu, il est donc évident que je vais lire la suite en espérant que cela évolue dans le bon sens et vu la fin que l’on nous sert j’ai plutôt bon espoir !